Quelles sont les fêtes sorcières et païennes ?

Informations sur les fêtes sorcières et païennes, qui sont issues des cultes basés sur les croyances ancestrales. 

Elles sont principalement basées sur la rotation du Soleil et de la Lune.

sabbah, fête magique

Quelles sont les origines des fêtes sorcières ?

 

Le Soleil et la Lune sont les deux points de repère des fêtes sorcières.

Le Soleil gouverne les saisons de l’année tandis que la Lune agit sur les marées et les travaux secrets de la psyché profonde.

La Lune concerne principalement les sorciers et sorcières.

Dans la mythologie européenne, le soleil symbolise la divinité mâle et la Lune, la contrepartie femelle.

Cependant, le culte de la Lune a précédé de beaucoup celle du soleil.

En Angleterre par exemple, la tradition prétend que le culte de la Lune est antérieur à celui-ci, solaire, des druides.

Cette première religion serait à l’origine des 4 grandes fêtes annuelles qu’observent les sorcières : Samhain, Imbolc, Beltaine, Lughnasadh.

A coté des ces 4 grandes fêtes annuelles, on trouve les 4 fêtes solaires des druides basées sur les soltices et les équinoxes :

– Solstice d’hiver

– Equinoxe de printemps

– Solstice d’été

– Equinoxe d’automne.

Nous avons donc en tout 8 fêtes ou sabbats dans une année sorcière.

Leur rôle principal est de permettre une recharge en énergies, et l’alliance entre les hommes et la nature.

Il est donc à retenir que l’année des sorciers se divise, comme l’année civile, en 4 saisons : hiver, printemps, été et automne.

A l’origine, seules les saisons étaient caractérisées par un sabbat.

Aujourd’hui, chacune d’elles en compte deux, l’un représentant son début, et l’autre son apogée.

Toutefois, les deux dominant sont Samhain et Beltaine.

 

Samhain : 31 octobre.

 

Samhain représente le début du cercle des saisons.

C’est le 1er jour de l’année des sorciers. Samhain est également connu dans les pays Anglo-saxons sous le nom de « Halloween » ou « Hallowe’en ».

Ce jour inaugure la destruction et l’hiver. C’est le jour où la frontière entre le monde des vivants et le monde des morts est ouverte.

Lors de leurs rites, les païens entrent en contact avec les disparus qui leur transmettent leur savoir et leur force.

Dans tous les pays d’origine celte, les hommes exécutent la danse des épées, le glaive s’associant ici à la pelle et la charrue, symboles de la mort, de l’enfouissement.

Yule : 21 décembre, le solstice d'hiver.

 

Yule est la fête du Solstice d’Hiver.

Elle célèbre la renaissance du Soleil, le début d’une nouvelle vie.
Cette fête empruntée par l’église chrétienne aux traditions antérieures est symbolisée par une atmosphère joyeuse, de riches décorations:

– Le bûcher intérieur.

– La cheminée et la bûche.

– Les plantes toujours vertes.

– le houx et le gui -, et bien sûr le sapin.

Ce n’est qu’au IV siècle après J.C. que le pape Télesophe fixa au 25 décembre la nativité, suivant ainsi les recommandations du Concile d’Ephèse.

Or, chez pratiquement tous les peuples de l’antiquité, des fêtes solennelles avaient lieu dans la dernière semaine de décembre, au solstice d’hiver.

Chez les Perses, c’était la grande fête de la divinité MITHRA, d’origine Mazdéenne, honorée en Mésopotamie puis à Rome et dans le reste de l’Europe.
* Chez les Grecs, la Triple nuit anniversaire d’HERCULE.
* Chez les peuples Nordiques, la Mère des Nuits :
– LUL (danois)
– YULE (angles)
– GEOLA (saxons)
– CHWYL (gallois)
* Chez les Romains, on organisait des jeux pour fêter le Soleil Invincible.

Imbolc : 2 février.

 

Imbolc est également appelée Chandeleur. Celle-ci marque la fin du règne de la destruction et annonce les premiers signes du printemps.

Elle célèbre le réveil de la Terre et le pouvoir de faire pousser du Soleil.

La Déesse est souvent représentée sous son aspect de Vierge de lumière, et son autel est dressé, orné de flocons de neige. C’est l’annonce du printemps.

La chandeleur correspond au jour où les romains renouvelaient le feu des Vestales. C’est la célébration de la lumière qui ne fait qu’augmenter depuis le solstice d’hiver.

Equinoxe de printemps : le 21 mars

 

Avec l’équinoxe de printemps, les pouvoirs de l’ensemble de l’année sont égaux aux pouvoirs des ténèbres de l’hiver et de la mort.

Avec la montée en puissance du Soleil, les champs commencent à fleurir.

Le jour et la nuit sont égaux.

Pour de nombreux païens, le jeune Dieu qui arrive au pouvoir montre le chemin des célébrations et invite à la danse.

D’autres dédient ce moment à EOSTRE, la déesse anglo-saxonne de la fertilité.

Beltaine ou Walpurgis : le 30 avril

 

Beltaine est appelée Walpurgis dans les pays nordiques.

Celle-ci marque le début de la grande marée où tout repousse et refleurit.

Le pouvoir de la Lumière et de la Vie nouvelle se manifeste maintenant dans toute la création.

Le Printemps ouvre la voie à l’Eté, première pleine floraison.

Les Païens célèbrent Beltaine en dansant autour du mât de Mai, poteau décoré de rubans, de fleurs et de guirlandes, qui symbolise l’union sacrée de la Déesse et du Dieu.

Avant d’être la Fête du Travail, la coutume voulait que les enfants, dans toute l’Europe, plantent un arbre ce jour – l’arbre de Mai -, c’était un symbole de croissance et de prospérité.

Solstice d'été : le 21 juin. Litha

 

Au solstice d’Eté se tient la fête de la mi-été, également appelée LITHA par les païens et aussi Fête de la Saint Jean par les Chrétiens.

C’est le jour où le Soleil est le plus proche de la Terre.

Lors de cette nuit qui est la plus courte de l’année, il est de coutume de danser autour de grands feux du coucher au lever du Soleil, faisant ainsi en sorte de consacrer la victoire de la lumière.

Dans certains pays, on jetait du haut d’une colline une roue ou un chariot en flammes, lesquels roulaient jusqu’aux eaux noires et froides d’un lac ou d’un fleuve pour en chasser la nuit.

Ce culte du feu est indéniablement la plus ancienne forme de pratique religieuse solaire.

Lughnasadh : le 1er août. Lammas.

 

Lughnasadh est appelée Lammas par les païens et reprise sous le nom de Saint Pierre aux Liens par les chrétiens.

C’est le moment où le reflux s’amorce déjà et on sent imperceptiblement l’approche de l’ombre.

C’est le moment des moissons, quand les païens recueillent les fruits de ce qu’ils ont semé.

Ils célèbrent le fruit du mystère de la nature.

A Lughnasadh, les païens remercient de ses bontés la Déesse Mère de la Terre.

Equinoxe d'automne : le 22 septembre.

 

Le jour et la nuit sont égaux, main dans la main.

Avec le prolongement de l’ombre, les païens voient les faces sombres des Dieux et Déesses.

C’est la fin des récoltes, pour les Sorciers, cette fête honore les temps anciens, les personnes âgées et l’approche de l’hiver.

Source : H. S Sorcellerie & Magie – Mai 2001