Qu'est-ce que l'exorcisme ?

 

L‘exorcisme est un rituel religieux destiné à expulser une entité psychique maléfique qui se serait emparée d’un être animé (humain ou animal). 

Cette pratique est universelle, on la retrouve dans toutes les religions.

On retrouve les premières traces de pratiques d’exorcismes dans la bible. Ainsi, Jesus est montré comme un exorciste, alors qu’il faut plutôt le voir comme un guérisseur. 

Vers le VIème siècle en Chine, Sun Simiao ecrit « le livre des exorcismes ». C’est un traité de médecine chinoise spirituelle où la cause de la maladie est représentée comme un démon.

Pour connaître les symptômes de la possession : Voir l’article Possession et incorporation

possession, expulsion esprit

Quels sont les cas d'exorcisme dans l'histoire ?

L’histoire de l’exorcisme de 1949. Tout le monde a entendu parler du film sortis en 1973. 

Il est pourtant tiré d’une histoire vraie.

Les possédées de Loudun (1632-1634).

Atteintes d’une véritable hystérie, les dix-sept soeurs du couvent des ursulines de Loudun, hurlent qu’elles sont possédées par le diable. 

La cérémonie d’exorcisme a duré très longtemps. Il y eu dans ce couvent tout une série de manifestations extraordinaires et des attitudes anormales. Les soeurs blasphémaient, se dénudaient et hurlaient. 

Toutes accusent Urbain Grandier, curé d’une paroisse de la ville d’avoir fais un pacte avec le démon et fais entrer celui-ci dans le corps des religieuses. 

Après 2 ans de procédure, il est reconnu coupable de sorcellerie et est brulé vif. 

 

L'histoire de Annelise Michel

 

Par respect pour la famille, nous avons choisis de ne pas publier de photos.

Depuis sa naissance le 21 septembre 1952 en Bavière, Anneliese Michel mena d’abord une vie normale, caractérisée cependant par une grande piété.

Un jour de 1968, elle commença à trembler violemment et à ne plus contrôler son corps. Lors de ses crises, elle perdait sa voix et ne pouvait plus appeler ses parents pour leur demander de l’aide. Un neurologue diagnostiqua qu’elle souffrait d’épilepsie et elle fut admise à l’hôpital pour un traitement.

Après ses premières attaques, elle vit des visages démoniaques, auquel elle attribua le nom de Fratzen, en train de grimacer lors de sa prière quotidienne. Elle entendait aussi des voix. Anneliese en parla aux médecins qui ne savaient plus comment l’aider.

Au début de l’année 1973, les parents d’Anneliese demandèrent à plusieurs prêtres d’exorciser leur fille, mais ils pensaient qu’il lui suffisait de continuer de prendre ses médicaments. De plus, pour pratiquer un exorcisme, il fallait que la personne possédée répondît à des caractéristiques bien spécifiques. Selon le rituel romain, pour être possédé, un individu doit comprendre ou parler des langues inconnues, souvent mortes (xénoglossie récitative ou responsive). En deuxième lieu, un individu doit connaître des fait cachés (cryptesthésie). Enfin, un individu doit montrer un décuplement de ses forces.

En 1974, un prêtre l’examina et accepta qu’on pratiquât un exorcisme, mais sa hiérarchie le lui interdit. Son état alors empira et les crises devinrent de plus en plus violentes. Elle insultait les membres de sa famille, les battait et les mordait.

Elle refusait de s’alimenter. Elle bougeait tellement dans son lit qu’elle dormait à même le sol. On pouvait l’entendre toute la journée en train de hurler, de briser les crucifix et de détruire des peintures représentant Jésus.

En 1975, après avoir vérifié l’état de sa possession supposée, l’archevêché autorisa un exorcisme fondé sur le rituel romain. Le curé de sa paroisse considérait qu’Anneliese était possédée par plusieurs démons dont il fallait la libérer. À partir de 1975, on pratiqua un ou deux exorcismes sur elle chaque semaine. Parfois, les crises étaient tellement fortes qu’il fallait trois hommes pour la maîtriser si on ne l’enchaînait pas. Malgré cela, elle put reprendre un semblant de vie normale : retourner à l’école, participer à un concours…

Cependant, les crises ne cessèrent pas. De plus en plus souvent, elle se trouvait paralysée et inconsciente. Elle refusait complètement de manger. Ses nombreuses génuflexions (plus de 600 de suite), provoquèrent une rupture au niveau des genoux. Quarante cassettes audio furent enregistrées lors des exorcismes afin d’en conserver des détails.

Le dernier exorcisme eut lieu le 30 juin 1976. À ce stade, Anneliese souffrait d’une pneumonie. Elle avait le visage émacié et souffrait d’une grande fièvre. Elle mourut le lendemain à son domicile. Le rapport d’autopsie indique que sa mort est liée à une sévère malnutrition et à une déshydratation consécutives à sa privation de nourriture pendant la dernière année.

Un procureur fit alors une enquête à la suite de laquelle les deux prêtres exorcistes et les parents d’Anneliese, qui était sans doute atteinte d’épilepsie et de psychose, furent inculpés de négligence ayant entraîné sa mort.

Les prêtres exorcistes firent écouter des enregistrements des différents exorcismes qu’ils avaient pratiqués, au cours desquels ils affirmaient pouvoir distinguer la voix de deux démons en train de se disputer, se demandant lequel des deux quitterait le premier le corps d’Anneliese.

Les parents et les deux prêtres furent condamnés à 6 mois de prison avec sursis.

Les enregistrements disponibles peuvent heurter la sensibilité des personnes les plus fragiles : en effet, ceux-ci sont en règle générale des compilations d’enregistrements oraux, accompagnés des photos de la jeune femme dans un état de délabrement physique plus ou moins avancé. (source Wikipédia).